Guy Marius Sagna s’est longtemps illustré par ses interpellations incisives écrites adressées au gouvernement depuis l’Assemblée nationale. Mais un nouveau visage semble émerger dans cette dynamique : la députée Anta Babacar Ngom. Hier, en déposant une question écrite au président de la République, la leader de l’Alliance pour la Relève Citoyenne (ARC) a marqué le début de son mandat à l’Assemblée nationale.
Dans son courrier, elle s’est adressée au ministre de la Communication, des Télécommunications et du Numérique, Alioune Sall. Elle l’a questionné sur les critères légaux et règlementaires permettant de valider la conformité des organes de presse au Sénégal. Elle a également interpellé sur les mécanismes garantissant impartialité et transparence dans la sélection des médias considérés comme éligibles aux partenariats publics ou aux aides de l’État.
Anta Babacar Ngom a soulevé un autre point crucial : la plateforme d’enregistrement des organes de presse. A-t-elle été développée en concertation avec les acteurs majeurs du secteur, tels que le Conseil des Diffuseurs et Éditeurs de Presse du Sénégal (CDEPS) ? Enfin, elle a voulu savoir quelles mesures d’accompagnement sont prévues pour aider les organes non conformes à se mettre en règle.
Cette première initiative intervient alors que l’Assemblée nationale, installée le 2 décembre 2024, n’a pas encore finalisé la mise en place de ses commissions. La session inaugurale laisse déjà entrevoir un rôle actif de certains députés, avec Anta Babacar Ngom en tête de file.
SIDY MOHAMET.
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