Dans un post publié sur sa page Facebook, le député Guy Marius Sagna soulève une question cruciale sur la gestion des finances publiques en interrogeant la responsabilité collective de la société sénégalaise.
Selon lui, les naufrages financiers actuels ne peuvent être dissociés des pratiques de soutien informel envers les autorités, qui alimentent les dérives telles que la surfacturation et les détournements.
Texte in extenso :
Quand il y a des naufrages de bateaux, de voitures…avec des pertes en vies humaines, cela amène aussi à questionner des responsabilités individuelles, collectives voire sociétales. Quand il y a des naufrages budgétaires, financiers, économiques nous ne pouvons pas ne pas interroger aussi les responsabilités de fonctionnaires, de partis politiques, de députés, de citoyens…
Rien n’y personne ne saurait justifier ce massacre à la tronçonneuse sur nos deniers publics. Mais, quelle est la part de nos parrainages, de nos combats de lutte, de nos tournois de football, de nos cérémonies religieuses et familiales…sur ce qui est arrivé ?
Quand aux ministres, aux DG, aux maires, aux députés, aux fonctionnaires nous donnons régulièrement des enveloppes de soutien… n’est-ce pas là aussi dans toute sa splendeur une invitation à la surfacturation, une incitation aux rétrocommissions, un encouragement aux détournements ?
Si nous citoyens faisons les mêmes pressions sur ceux qui ont été aujourd’hui élus et nommés, aux mêmes causes nous arriverons aux mêmes effets que ceux qui sont dénoncés à travers le rapport de la Cour des comptes.
Soyons le changement que nous prônons !
Soyons la rupture !
ANTOINE SARR.
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