Immigration Clandestine-Saly Une mère pleure la disparition de cinq membres de sa famille depuis 5 mois

Une mère de famille lance son cri du cœur. Cette habitante de Saly Portudal dans le département de Mbour est dans le désarroi depuis plusieurs mois, la dame cherche cinq membres de sa famille.

Selon elle, ces derniers étaient des candidats à l’émigration irrégulière et ils avaient pris la pirogue direction Espagne et depuis, leur embarcation reste introuvable. Ainsi ils sont portés disparus depuis cinq mois laissant leur famille dans une situation désastreuse.

Préférant garder l’anonymat, son plus grand souhait est de retrouver les cinq membres de sa famille. Selon les informations relayées sur les ondes de Rfm. L’équipe est composée de jeunes filles, une femme enceinte et un homme et ces derniers sont de la même famille.  Ils sont partis depuis  sans donner de nouvelles laissant derrière eux une famille qui est dans le désarroi totale.

« Il y a ma sœur, ma petite sœur qui à vingt-deux ans, mon petit frère qui a vingt-neuve ans et mon grand frère qui a cinquante-deux ans et les deux autres sont mes enfants deux filles âgés de vingt ans et vingt-deux ans » a précisé la dame sur les ondes de Rfm.

Et d’après, les renseignements, ils ont embarqué à Bargny ou Ndayane. Elle confie  aussi avoir effectué des recherches au niveau de la marine nationale sénégalaise et celle d’Espagne
« J’ai tout fait, j’ai envoyé des messages ainsi que des emails aux lles Canaries. J’ai même envoyé quelqu’un au Maroc pour qu’il aille chercher au niveau des prisons. Mais depuis lors on est resté sans nouvelles et on est dans le désarroi » a-t-elle précisé.

La dame a aussi souligné que dans leur quartier ou elle vit à Saly, il y a onze personnes qui avaient déjà pris la pirogue. Et parmi les candidats il y avait son cousin.

« C’est vraiment dure et nous avons contacté toutes les autorités compétentes mais rien. Nous sommes actuellement dans le désarroi. Si c’était des garçons on peut comprendre mais ce sont des filles avec tout ce qui se passe dans ce monde d’aujourd’hui. Si on savait même s’ils étaient morts, on allait organiser leurs funérailles » a-t-elle lancé.