La décolonisation de l’Afrique prend un nouveau tournant avec l’annonce de la Côte d’Ivoire, qui rejoint la liste des pays récemment réclamant le départ immédiat des forces françaises sur leur sol. Après le Mali, le Niger, le Burkina Faso, le Tchad et le Sénégal, la Côte d’Ivoire annonce officiellement son intention de récupérer sans délai les bases militaires françaises implantées sur son territoire.
Le gouvernement ivoirien a clairement exprimé sa volonté de mettre fin à ce qu’il considère comme une présence coloniale, en réclamant le retrait des troupes françaises et la fermeture des bases militaires d’ici janvier. Cette décision survient dans un contexte de réaffirmation de la souveraineté africaine et de rejet croissant de l’ingérence étrangère, notamment de la part des anciennes puissances coloniales.
L’initiative ivoirienne s’inscrit dans une dynamique régionale plus large où plusieurs pays de l’Afrique de l’Ouest, appuyés par une partie de leur population, cherchent à se réapproprier leur indépendance militaire et politique. Ces revendications soulignent un désir croissant d’autonomie et un tournant historique dans les relations entre l’Afrique et la France.
Le retrait des bases françaises, qui servaient d’outils de coopération et de soutien militaire, marquerait un changement radical dans les relations diplomatiques et stratégiques entre ces nations et l’ex-puissance coloniale.
Le monde attend désormais de voir comment cette nouvelle étape de la décolonisation sera mise en œuvre, et quelles répercussions elle aura sur les relations franco-africaines à l’avenir.
MANGONE KA.
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