Le ministre de la Justice donne les ingrédients pour une lutte efficace contre le terrorisme

Préoccupé par « le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme qui ne cessent de prendre de l’ampleur », le ministre de la Justice, garde des sceaux, Malick Sall invite les États membres du Groupe Intergouvernemental d’Action contre le blanchiment d’argent en Afrique (Giaba) à coopérer et à échanger leurs renseignements au niveau régional et international afin de faire face aux fléaux qui les menacent.

Lors de la 21ème Réunion du comité ministériel du Giaba, Malick Sall a indiqué que « les activités criminelles mobilisent des moyens financiers importantes et profitent des avancées de la science et de la technologie pour devenir de plus en plus sophistiquées et pernicieuses ».

La sécurité étant un enjeu et une condition au développement de tout pays, le ministre de la Justice, assure que « leur engagement à lutter contre ces crimes doit rester ferme et leur vigilance constante ».

« C’est pourquoi, nous attachons du prix à ce cadre de rencontres, qui nous offre l’opportunité de mettre en place les mécanismes les plus pertinents pour combattre la criminalité financière. Et le Giaba offre un espace d’échanges d’expériences entre les États membres. C’est également un cadre de facilitation de la convergence de nos dispositifs de lutte contre le blanchiment de capitaux et le financement du terrorisme, afin de les conformer aux standards internationaux », indique le ministre Malick Sall.

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