Seul, sous les feux des projecteurs de l’arène politique, depuis des années, Barthélémy Diaz peut maintenant pousser un ouf de soulagement.
En effet, de plus en plus, nombreux sont ses coreligionnaires qui n’hésitent plus à affirmer leurs ambitions politiques. Ils occupent ainsi les devants de la scène dans l’espace public. Ceci n’était pas le cas il y a quelques années.
La communauté catholique a la réputation d’être très réservée. Ce qui fait que ses membres restaient tranquilles dans leurs coins. Certains considèraient la politique comme une vile activité. Cependant, ils ne manquent jamais de critiquer le régime en place quand les choses ne vont pas dans le sens voulu. On les voit souvent s’activer dans les réseaux sociaux quand l’Église est « touchée ». La politique étant l’art de bien gérer la cité, pourquoi les catholiques ont-ils peur de s’impliquer dans cette gestion ? Pourquoi ne sont-ils pas dans les grandes instances de décision?
Il faut reconnaître que la génération actuelle doit beaucoup à Barthélemy Diaz qui est une sorte porte-étendard. Sa détermination a servi à l’éveil des consciences d’une jeunesse catholique assez timorée devant les enjeux politiques.
Ces deux dernières années, on a remarqué un engouement certain des jeunes catholiques à investir le champ politique.
Vaut mieux tard que jamais. En effet, les religieux n’ont jamais cessé de demander aux jeunes de s’engager dans la politique. La réticence de ces derniers peut se comprendre. La politique telle que pratiquer sous nos tropiques n’est pas souvent un modèle de vertu : Corruption, vol, népotisme favoritisme, dictature, j’en passe, la gangrènent.
Aujourd’hui, en constatant la détermination des jeunes catholiques à travers les candidatures pour les locales, les responsables de l’église peuvent à juste raison, en tirer une fierté.
Alors, chers candidats soyez des modèles. Respectez les promesses que vous aurez à faire à vos électeurs. Une fois élu (e), gérer bien la cité, soyez utiles à votre population.
Lagina Gomis
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