Les 12 habitants du village de Ndièye, dans la commune de Pire, cité dans l’affaire de la mort atroce du maçon Bassirou Mbaye, par ailleurs muezzin de la mosquée, dont l’imam et le porte-parole du chef de village, ont été finalement placés sous mandat de dépôt, par le juge du 1er cabinet du Tribunal de Grande Instance de Thiès.
Dans le même temps, une enquête judiciaire a été ouverte. Ils sont poursuivis pour association de malfaiteurs, assassinat, actions diverses ayant causés des dommages sur les personnes et aux biens, entrave à l’exercice du culte, détention illégal d’armes, violation de domicile. Ainsi après des retours de parquet, les mises en cause ont été placés sous mandat de dépôt et ils ont passé leur première nuit à la Maison d’Arrêt et de Correction (MAC) de Thiès.
Bassirou Mbaye avait été tué le mardi 4 octobre dernier, lors d’une expédition punitive menée par des habitants du village, à partir du domicile de l’Imam, selon les proches du défunt. Même s’il y avait des divergences entre lui et certains fidèles qui fréquentent la mosquée, au point qu’il décide de prier chez lui, la tension est montée d’un cran supplémentaire quand il a voulu construire sa propre mosquée, dans la parcelle qu’un voisin lui a offerte devant des témoins. C’est en voulant coûte que coûte empêcher la construction de cette mosquée, que les populations ont commis l’irréparable.
Thies24.com
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