NgNguinki: Les populations souffrent d’un manque criard d’infrastructures sociales de base

Nguinki,une localité qui regroupe une trentaine de villages  située à l’Est de la commune de Kamb et une partie de la commune de Thiamene Pass c’ést dans le département de Linguere,manque presque de tout.

En effet, l’eau,des points de soins, l’électricité, l’enclavement,la réouverture des vannes de la vallée morte du Ferlo hantent le sommeil des mille âmes qui s’y réveillent quotidiennement.

Vu la situation qui prévaut dans la localité ,populations , arborées en  brassards rouges,ont tenu ce samedi un point de presse pour  manifester leur colère.

Selon El Hadji Diop qui porte la parole des populations de Nguinki , cette localité est oubliée et laissée en rade par les services de tutelle dans les programmes sociaux de base ce qui leur incite à s’unir afin de redonner le blason de Nguinki d’où le nom<< And Bollo Suxali Nguinki>>.

Ainsi , à en croire El Hadji Diop, l’association<<And Bollo Suxali Nguinki>>  invite les autorités de tutelle à ériger la case de santé de Goulom en poste de santé, implanter un forage à Ndothie,Diery Birane et à Ndiarno.

La dite association sollicite l’électrification de Diery Birane à quelques encablures de la haute tension.Des villages comme Goulom Mbethio, Goulom Teug,Ngayene,Louye, Thicogne ne sont pas en reste pour ce qui concerne l’électricité déclare El Hadji Diop.

Lui emboîtant ses pas,Élimane Sarr déplore l’enclavement du milieu ainsi ce dernier demande le bitumage de la bretelle Rotto-Ndothie qui est faisable à l’occasion de la construction de la route Dahra -Mbeuleukhe et le prolongement de la piste Ndothie jusqu’à Thicogne,de la piste Ndiarno jusqu’à Goulom gage de faciliter le déplacement dans la localité fulmine t-il.

La dotation des lampadaires,la réouverture des vannes de la vallée morte du Ferlo figurent en bonne place dans la lot des préoccupations des populations de Nguinki rapporte Samba Sarr .

Quant à la dame Marie Sarr,les femmes de Nguinki n’ont reçu aucun financement venant de l’État du Sénégal c’est comme si ses paires ne sont pas du pays a clame Marie Sarr pour qui cette absence de crédits justifie l’exode rural, l’émigration clandestine de leurs fils qui comptent désespérément monnayer  leur force ailleurs pour subvenir à leurs besoins.

A l’unanimité,les participants à ce point de presse diront qu’il est temps que les services de tutelle reagissent car ces derniers ont soutenu qu’ils n’acceptent pas de jouer la cinquième roue du carrosse .

En attendant que les autorités apportent solutions ,les préoccupations précitées , secouent la floraison de Nguinki.