CIMAF Sénégal a démenti les informations faisant état « d’un prétendu licenciement de 53 employés ». L’entreprise précise qu’il s’agissait « en réalité de salariés temporaires d’un prestataire sous-traitant, engagés pour une mission ponctuelle liée à la phase préparatoire du démarrage de l’usine ».
« Une confusion regrettable a été entretenue dans un reportage ultérieur, qui a présenté à tort la direction de TECTRA comme étant celle de CIMAF. La fin de mission des travailleurs concernés s’est déroulée dans le cadre d’un accord officiel avec l’Inspection du Travail, avec indemnisation complète des intéressés », a précisé l’entreprise de cimenterie dans son communiqué.
CIMAF rappelle qu’elle vient tout juste de lancer ses activités au Sénégal et qu’elle est actuellement en pleine phase de recrutement. Aucun licenciement n’a eu lieu en son sein, l’entreprise étant résolument engagée dans la création d’emplois durables, ajoute-t-il.
Pour rappel, les agents licenciés ont organisé, lundi 7 avril, un rassemblement afin de protester vigoureusement devant l’usine et réclamer leurs droits, après avoir, selon leurs dires, obtenu gain de cause devant l’Inspection régionale du travail de Thiès.
Khadre SAKHO.
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