Pourquoi je ne crois pas à une mort au front de Idriss Déby (Par Kadior Cissé)

Selon le porte-parole de l’armée tchadienne, « Déby serait blessé alors qu’il commandait son armée dans des combats contre des rebelles ».
Je vais me garder de détailler sur le dispositif de combat d’un commandement et sa composition hiérarchique. Toutefois, retenez juste que tactiquement le commandant d’une opération militaire, qui se trouve être le président de la République et chef suprême des armées, est pratiquement l’élément le plus difficile à atteindre, car étant celui qui doit piloter l’opération. Et une opération ne se pilote pas en étant au premier rang.
J’y crois pas car en dehors de Déby, on a fait état de 4 autres généraux qui seraient abattus. Dans une opération militaire, atteindre des généraux est quasiment impossible compte-tenu de leurs emplacements.
J’y crois pas car si « mort au front » y’en a, les tueurs seraient les rebelles du FACT. Par conséquent, la prochaine étape pour ces rebelles c’est l’occupation du palais de la République.
Je n’y crois pas car ni les règles de combat, ni les techniques et tactiques de guerre enseignées à l’école de guère de Paris (là où Déby a été formé), encore moins la logique ne permettent pas que le chef de commandement soit atteint aussi facilement. C’est l’élément le plus inaccessible du commandement.
Wait and see !