Pourquoi Serigne Mboup et Rahma ne sont pas conscients que Kaolack est un sujet sérieux ? (Par Omar Mboup)

À un mois des élections, deux candidats de la même famille politique, nous y reviendrons, se bagarrent, se chamaillent et se regardent en chiens de faïence, au point d’oublier que kaolack est un sujet sérieux. Le premier, Serigne Mboup, est l’exploiteur du cœur de ville, du port de kaolack, du port sec de mbadakhoune, de l’aérodrome de kaolack (repris par l’Etat) et de la zone industrielle de Koundame et cherche à avoir la mairie. Et, le second, son rival incontesté, Modou Ndiaye Rahma, est l’actuel « colonisateur » de kaolack, puisqu’il a entre ses mains une grande partie du foncier de la commune.

Ces deux hommes politiques qui aspirent à diriger la mairie de kaolack, il faut le rappeler, ont tous les deux reçu de la part du président de l’APR, une bénédiction, comme quoi le locataire du palais de la république est le parrain de Serigne Mboup et de Ndiaye Rahma. Mais, il faut tout de suite indiquer, pour ne pas s’éloigner de notre sujet, que ce qui nous occupe essentiellement ici, c’est la comédie politique que jouent nos deux acteurs politiciens pour entretenir soit leur business, soit leur richesse gagnée sur le terrain politique. Au lieu de nous parler de programme pertinent et solide pouvant sortir kaolack de ses difficultés, les deux représentants du chef de l’APR à kaolack se livrent à des combats de gladiateurs, de menaces et de règlements de compte, en négligeant royalement le sujet sérieux que constitue kaolack.

Et, c’est parce que kaolack est sérieux que fadel Barro, dans son programme, insiste sur le Jámmi dont on a besoin et sur la base de quoi nous allons réhabiliter kaolack. Le terme réhabiliter a ici tout son sens, d’autant plus que la commune de Kaolack est abîmée, et pour cette raison, elle a besoin d’être refaite, reconstruite et réinventée. Jámmi Gox yi, conscient de tout cela, est resté contant dans sa démarche : se concentrer sur kaolack, sur son avenir et sur le rôle qu’elle a à jouer pour développer notre pays à partir de kaolack. C’est dire que la renaissance de kaolack est bénéfique pour le Sénégal. Nous ne reviendrons pas sur ses opportunités naturelles et culturelles, mais la force politique qui est en train de prendre forme autour de Fadel barro est une preuve que l’espoir est permis. De nouveaux horizons s’ouvrent à kaolack et pour kaolack. Et, de concert avec la population, nous allons y accéder.

Omar Mboup