Quatre personnes toujours portées disparues alors que les sauveteurs retirent le quatrième corps des ruines d’un bâtiment de Marseille

Les secouristes ont récupéré lundi un quatrième corps dans les décombres d’un immeuble d’habitation effondré dans la ville portuaire de Marseille, dans le sud de la France. Quatre personnes sont toujours portées disparues.

Plus de 24 heures après une explosion dans le bâtiment, où les habitants ont signalé une forte odeur de gaz, des dizaines de membres du personnel de la défense civile et de chiens renifleurs ont travaillé parmi les débris alors qu’un incendie couvait encore.

« Quatre corps ont été retrouvés », a déclaré le ministre du Logement, Olivier Klein, sur le site de l’accident.

L’adjoint au maire de la ville portuaire méditerranéenne, Yannick Ohanessian, a déclaré que les secouristes avaient encore l’espoir de retrouver des survivants.

« Jusqu’à la toute fin, nous croirons que c’est possible, même si les chances deviennent plus minces à chaque heure qui passe », a-t-il déclaré.

Lionel Mathieu, le commandant du service d’incendie de la ville, a déclaré que son équipe menait une « bataille contre la montre ».

« Le feu n’a pas atteint toutes les parties du bâtiment, il y a donc de l’espoir », a-t-il déclaré.

L’incendie sur le site a rendu difficile pour les chiens policiers dressés de détecter plus de victimes ou de survivants.

Forte odeur de gaz
La cause de l’explosion reste à déterminer, mais les enquêteurs étudient la possibilité qu’elle soit le résultat d’une fuite de gaz.

Les résidents des bâtiments voisins ont signalé une « forte odeur de gaz ».

Ohanessian a déclaré que plusieurs témoins avaient signalé « une odeur suspecte de gaz ».

Deux bâtiments à côté de la propriété détruite ont été gravement endommagés, l’un d’eux s’effondrant plus tard dans la journée sans blesser les sauveteurs.

Près de 200 résidents ont été évacués des bâtiments environnants.

La ville a fourni des abris d’urgence, et la communauté locale est également passée à l’action pour aider à coordonner le logement et l’aide pour les sans-abri.

Ombres de 2018
En 2018, huit personnes ont été tuées à Marseille lorsque deux immeubles délabrés du quartier populaire de Noailles se sont effondrés.

Cette catastrophe a jeté une lumière crue sur les normes de logement de la ville, les groupes d’aide affirmant que 40 000 personnes vivaient dans des structures de mauvaise qualité.

Les autorités marseillaises ont semblé dimanche exclure des problèmes structurels dans le dernier effondrement.

« Il n’y a pas eu d’avis de danger pour ce bâtiment, et il n’est pas dans un quartier identifié comme ayant des logements insalubres », a déclaré Christophe Mirmand, préfet des Bouches-du-Rhône.