Au Sénégal, la criminalisation du viol n’a pas permis pas à certains détracteurs d’arrêter leur acte. Malgré des peines de prison qui sont requis jusqu’a 10 ans d’emprisonnement, le nombre de victimes ne cesse d’augmenter.
En marge du Forum sur la campagne nationale de lutte contre les viols et pédophilie dans le département de Mbacké, le procureur du tribunal d’instance Seydina Diallo, en présence du coordonnateur régional de la RADDHO est revenu sur la recrudescence des viols dans sa localité.
Selon lui « il ne se passe pas une semaine sans qu’on entende parler des agressions de viol » dit-il. Et d’apres lui, la plupart de ces victimes sont que des mineurs. Il appelle ainsi les parents à plus de vigilance et à dénoncer si ces cas surviennent
Les parents s’inscrivent dans le mutisme et ont peur de dénoncer raison pour laquelle c’est difficile d’avoir des témoins en cas de viol de mineurs a-t-il expliqué.Le coordonnateur régional de la RADDHO Malick Sy pour sa part estime que la loi 2020-05 du 10 janvier 2020 « n’est pas bien comprise par la populations ».
« La section RADDHO de Diourbel a entrepris une sensibilisation pour éclairer la population sur cette loi. Ainsi l’organisation de ce forum ici à Mbacké n’est pas un hasard car la plupart de ces viols en proviennent tout en plaidant pour le recrutement massif de magistrats
« Le Sénégal a besoin de plusieurs magistrats d’ici 2030 » a-t-il révélé
More Stories
ZOOM SPORT
Week-end des lions : Les attaquants sénégalais en feu à l’étranger