Le nouveau président de l’Union nationale des grossistes de gaz du Sénégal (UNAGAS), Maniang Diop, a clairement annoncé lundi sa détermination à résoudre les divers défis auxquels fait face le secteur gazier au Sénégal. Ce discours intervient à l’issue d’une séance de renouvellement du bureau de l’organisation.
« Je fais partie des 150 grossistes de gaz du Sénégal, qui sont revenus ici pour renouveler leur bureau et faire face aux difficultés qui nous assaillent », a déclaré M. Diop. Son engagement principal est de collaborer étroitement avec les autorités afin de trouver des solutions adaptées aux problèmes persistants dans le secteur.
Parmi les principales dysfonctionnements relevés, Maniang Diop a pointé le non-respect des contrats par certains marqueteurs. Deux d’entre eux, sur les six que compte le Sénégal, ne respecteraient pas l’arrêté interministériel concernant l’interchangeabilité des bouteilles de gaz, instauré par l’ancien ministre du Commerce, Aminata Assome Diatta. Selon lui, cette situation met en péril l’existence même des grossistes.
Les grossistes, a-t-il expliqué, doivent avancer une somme de 6 000 francs CFA par bouteille consignée chez les marqueteurs. Ils retournent ces bouteilles afin de récupérer leur solde initial une fois la marchandise écoulée. Cependant, la présence de magasins récupérant et revendant ces bouteilles vides au-delà de nos frontières, notamment dans la sous-région, exacerbe la difficulté à maintenir une quantité suffisante pour leur activité. « Les bouteilles qui sont vendues à l’extérieur, constituent un gap pour le consommateur, le grossiste et le marqueteur », a-t-il précisé au site de notre confrère Sud Quotidien.
Lors de la transaction entre marqueteurs et grossistes, il s’ensuit souvent une confusion lorsque des bouteilles concurrentes se retrouvent intégrées par erreur, ce qui entrave gravement le travail des grossistes. « Finalement, ton travail est bloqué, alors que tu as des charges », a-t-il conclu.
Face à ces obstacles, Maniang Diop a exhorté l’État à réaffirmer ses normes ou, à défaut, d’envisager une augmentation du montant des consignations. Ce dernier reste actuellement fixé à 6 000 francs CFA, conformément aux tarifs homologués.
ABDOU NAR DIA.
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